Test du MacBook Pro 14 M5 : assez pour me faire délaisser mon MacBook Air.
Nouvelle année, nouveau modèle de MacBook Pro. Si la puce M5 continue de réaliser des exploits en 2025, c'est l'affichage de ce modèle qui nous impressionne chaque année. Ceci est notre évaluation du récent MacBook Pro, avant la vaste refonte prévue pour 2026.
Nouvelle année, nouveau modèle de MacBook Pro. À l'instar de nombreuses années précédentes, ce modèle M5 paraît se distinguer uniquement par sa nouvelle puce. Et quelle puce, vous demanderez.
Le MacBook Pro n'a plus besoin de nous persuader, mais peut parfois encore nous étonner agréablement. Nous avons soumis cette version mise à jour à notre série de tests afin d'identifier les nouveautés de cette cuvée 2025.
Design
Nous n'allons pas vous redire la formule du titre de ce test, mais vous comprenez l'idée. Le design du MacBook Pro reste identique cette année, conservant son élégant châssis unibody aux finitions irréprochables. Vous ne trouverez aucune anomalie, aucun bruit suspect, aucune instabilité lors de l'utilisation de ce portable.
Il conserve un poids calculé compte tenu de la puissance qu'il embarque. Nous employons le modèle de 14 pouces pesant 1,55 kg, tandis que la balance affiche 2,15 kg pour le modèle de 16 pouces. Si vous êtes familier avec le MacBook Air et son poids de 1,24 kg, l'adaptation sera aisée.
Toutefois, comme c'est le cas chaque année, on déplore une fois de plus l'option de ce notch inesthétique situé sur la partie haute de l'écran, dont on espère qu'il disparaîtra lors de la vaste révision du MacBook Pro prévue pour la fin 2026.
Clavier et pavé tactile
La sensation de frappe sur ce MacBook Pro demeure la même, offrant un retour tactile bref et précis, mais agréable sur toutes les touches, y compris la barre d'espace. Aucun commentaire à faire non plus sur le rétroéclairage qui remplit très bien sa fonction.
Le touchpad propose un déplacement fluide et un clic distinct, exact, pour une utilisation de tous les jours aussi agréable que possible.
Connectique
La connectique demeure inchangée, incluant un port MagSafe pour l'alimentation et deux ports USB-C sur le côté gauche. Ces trois connecteurs offrent la possibilité de recharger votre MacBook, de connecter un écran via DisplayPort, ou d’y brancher un appareil compatible avec USB 4 et Thunderbolt 4. La prise mini-jack est toujours présente pour la connexion d'un casque à fil.
Un port HDMI 2.1 et un lecteur de carte SD qui prend en charge le format SDXC sont présents sur la partie droite. En résumé, il s'agit d'une solution largement adaptée à toutes les charges de travail.
Webcam et audio
La webcam conserve la même configuration que le modèle M4 de l'an dernier, avec son capteur de 12 mégapixels et la fonctionnalité Center Stage très utile qui ajuste le cadrage en fonction de vos déplacements. Sa performance reste hautement appréciable dans tous les contextes, à l'exception d'une légère déficience en netteté qui ne sera pas perceptible lors des visioconférences.
La section audio continue d'impressionner grâce à ses six haut-parleurs (quatre woofers et deux tweeters), qui délivrent une puissance et un équilibre sonore remarquablement puissants. Ce format peut même se vanter d'une largeur de scène impressionnante, avec une précision appréciable sur la majeure partie du spectre, en particulier dans les médiums denses.
Pour conclure, l'année dernière, nous avons loué les qualités du microphone du MacBook Pro M4 : la qualité d'enregistrement est remarquable, même à distance, et le traitement logiciel proposé par Apple élimine de manière efficace les bruits ambiants.
Écran
L'écran de ce MacBook Pro M5 est le même que celui de l'année précédente. Nous conservons un écran Liquid Retina XDR de 14,2 pouces avec une résolution de 3 024 x 1 964, ce qui correspond à une densité de 254 pixels par pouce. La précision des polices et des icônes est particulièrement perceptible comparée à un MacBook Air avec une densité de 226 PPI.
L'écran utilise la technologie Mini-Led et promet un contraste pratiquement illimité (notre mesure a atteint 10 501:1) avec une luminosité exceptionnelle en HDR pour ce format.
En ce qui concerne la colorimétrie, pas de surprises majeures. L'écran parvient toujours à couvrir 96% de l'espace colorimétrique DCI-P3, idéal pour les experts en photographie, mais peine encore à atteindre 64% pour le Rec.2020, qui est plus adapté aux professionnels de la vidéo HDR. Peu de dalles grand public sont présentes ici, mais nous ne lui en ferons pas grief.
Concentrons-nous sur la couleur pour mettre l'accent sur la précision des couleurs. Le MacBook Pro maintient sa réputation avec des valeurs Delta-E remarquables, à savoir 0,53 en SDR et 1,25 en HDR. On se réjouit souvent d'être sous la barre des 3, seuil à partir duquel on peut noter des écarts, mais c'est simplement la calibration d'usine d'Apple qui est impeccable dans les deux modes.
En termes de luminosité, nous avons relevé un pic de 1550 cd/m² avec un APL à 25%, et 1106 cd/m² sur écran complet. Cela permet de faire ressortir les détails lumineux dans les scènes HDR. À ce sujet, les prochains écrans Oled des MacBook Pro risquent de peiner à faire concurrence, sauf si Samsung Display réserve une surprise.
L'équilibre des blancs est également presque idéal avec un score de 6447, très proche du point blanc D65 que nous visons. Toutefois, il y a encore quelques imperfections concernant la luminosité : bien que la courbe gamma soit généralement suivie, l'écran a tendance à masquer les noirs dans les zones sombres en SDR et à légèrement surexposer l'image par rapport à l'intention artistique en HDR si on se base sur la courbe EOTF.
C'est heureusement quantifié, mais à connaître pour les spécialistes de l'image.
Il est important de noter que l'écran du MacBook Pro est doté de la technologie ProMotion, offrant une fréquence de rafraîchissement pouvant atteindre 120 Hz, avec un ajustement automatique possible entre 48 et 120 Hz. Franchement, cette aisance me paraît désormais indispensable, même pour un usage professionnel et bureautique. Elle offre sans aucun doute une aisance d'utilisation, que ce soit pour les déplacements du curseur de souris, les animations de macOS ou le mouvement des fenêtres.
C'est vraiment cet écran qui me pousserait à opter pour le MacBook Pro.
Logiciel
Pour cette année, le MacBook est fourni avec macOS Tahoe 26, présentant une large révision visuelle du Liquid Glass. Cette nouvelle interface modernise l'expérience utilisateur de macOS sur desktop en intégrant des effets de transparence et de réfraction, ainsi que la superposition d'éléments avec des effets de profondeur. Il sera notamment possible pour l'utilisateur de diminuer l'intensité via les paramètres.
Nous avons abondamment couvert les nouveautés majeures de cette version sur Frandroid, qui inclut également une refonte de Spotlight, son gestionnaire d'applications. Avec une intelligence accrue et une personnalisation améliorée, il est mieux équipé pour vous assister dans la recherche de vos fichiers et applications.
Le système d'exploitation propose également de nouvelles possibilités de personnalisation pour la couleur des dossiers et du centre de contrôle. En résumé, c'est un nouvel itinéraire pour macOS qu'il vous faudra expérimenter vous-même si vous êtes issu d'un système tel que Windows.
Performances
Penchons-nous sur la véritable innovation de ce MacBook Pro : son processeur M5. Nous expérimentons ici la version standard équipée d’un processeur 10 cœurs (4 cœurs haute performance tournant à 4,61 GHz, 6 cœurs efficients fonctionnant à 3 GHz), d’un GPU de 10 cœurs cadencé à 3 GHz et d'un moteur neuronal doté de 16 cœurs.
Nous sommes en train d'essayer un modèle équipé de 32 Go de mémoire unifiée, offrant une bande passante de 153 Go/s (comparativement à 120 Go/s sur le M4 standard, configurable avec 16 et 24 Go). On fait référence à une architecture de mémoire unifiée lorsqu'on parle d'une mémoire partagée entre le CPU, le GPU et le Neural Engine.
Benchmarks
Afin d'évaluer l'amélioration des performances de cette puce M5, nous mettons en place deux tests comparatifs qui examinent tous les deux le duo CPU/GPU : Cinebench R24 et Geekbench 6. Il est évident qu'Apple a mis l'accent sur les améliorations de la puissance graphique dans cette nouvelle version, tandis que les améliorations du processeur sont plus modestes.
Par conséquent, on observe une amélioration de la performance du processeur entre 12 et 15% en fonction des situations, comparativement à la puce M4 de l'année précédente. Le cache L2 des cœurs haute performance est étendu de 4 à 6 Mo, permettant ainsi de soutenir des fréquences plus hautes et de prévenir les goulets d'étranglement entre la RAM et l'unité centrale de traitement. On note ici des avantages tangibles pour les applications les plus lourdes qui s'appuient sur le processeur.
On note la plus grande amélioration sur le GPU, avec une hausse de plus de 33% de performances dans l'optimum des cas. Apple semble plus déterminé que jamais à renforcer sa position dans le domaine des applications soutenues par le GPU (rendu 3D, CAO et montage vidéo), tout en s'intéressant également au secteur du jeu vidéo sur Mac, qui reste encore relativement minoritaire.
Finalement, le MacBook Pro M5 prend en charge la norme PCI 5.0, avec un SSD qui affiche une vitesse de lecture presque 35% supérieure (6966 Mo/s) et une écriture supérieure de 14% (7353 Mo/s). Nous avons finalement atteint un niveau de performance satisfaisant pour la série Pro.
Gaming
Apple a de nouveau investi massivement dans le côté graphique de ce MacBook Pro M5. La puce présente une nouvelle architecture qui affecte presque tous les éléments du GPU. Il comprend notamment la deuxième génération de Dynamic Caching, une technologie lancée avec la puce M4 qui offre une gestion astucieuse de l'attribution de mémoire pour chaque application utilisant le GPU.
Apple a également indiqué que diverses technologies essentielles au sein des cœurs Shaders ont été optimisées, telles que les taux de calculs critiques (« critical math rates ») et les taux de traitement des triangles (« triangle rates ») en ce qui concerne la géométrie.
Comme à l'accoutumée, une attention toute particulière a été portée aux coeurs de ray tracing, bien qu'Apple se soit abstenu de fournir des précisions à ce sujet.
On a évalué ce MacBook Pro M5 avec divers jeux comme Cyberpunk 2077, Baldur's Gate III et Rise of the Tomb Raider. La résolution native du MacBook Pro en plein écran est de 3 024 x 1 890 (ratio 16:10, sans prendre en compte la bande noire supérieure), ce qui le classe dans la catégorie hybride du 3K. Cependant, sur un écran de 14 pouces, il est tout à fait possible de réduire cette résolution sans pour autant compromettre significativement la qualité.
Cyberpunk 2077 est maintenant nativement compatible avec le Mac et son architecture graphique, y compris les paramètres de ray tracing.
Si vous comptiez tirer profit de la résolution native de l'écran avec toutes les options au maximum, il est nécessaire de reconsidérer vos attentes. En utilisant les paramètres par défaut recommandés par le jeu, avec le ray tracing désactivé et le MetalFX en mode « Dynamique », les performances oscillent laborieusement autour de 38 FPS. À des paramètres moyens, nous tombons à 32 FPS. C'est possible, mais à peine.
Cependant, si vous activez le Ray Tracing (même à un niveau moyen), les performances s'effondrent : seulement 15 FPS. C'est impossible à jouer, point final. Même le mode Performance du MetalFX ne parvient à rien changer.
Pour garantir une bonne fluidité, il est indispensable de réduire la résolution. En augmentant la résolution à 1920 x 1200p, les choses s'améliorent, mais il faut rester vigilant pour la santé de vos yeux.
Il est possible d'atteindre 60 FPS... mais c'est de mauvaise qualité. En utilisant les paramètres High (sans Ray Tracing) et MetalFX « Équilibré », nous avons réussi à atteindre 60 FPS. Le problème ? Les textures brillent intensément, les effets de volume présentent de nombreux artefacts, illustrant une reconstruction d'image encore imparfaite de la technologie.
Pour surpasser les 60 FPS, le seul moyen efficace consiste à activer le MetalFX en mode Performance. On atteint alors 75 FPS avec des paramètres moyens. Soyons francs : la qualité de l'upscaling laisse à désirer et le rendu visuel en pâtit trop.
Ironicamente, nous avons constaté que le résultat était « moins mauvais » en activant le FSR 3.0 au lieu du MetalFX. Sur un plan de performance identique, le scintillement nous a paru moins violent. À essayer en fonction de votre niveau de tolérance.
Baldur's Gate III est moins exigeant en termes de graphismes, mais peut être très exigeant pour le processeur dans certaines zones (comme l'Acte 3, par exemple).
- À 1200p (qualité moyenne) : le jeu fluctue entre 30 et 60 FPS en fonction de la complexité de la scène. C'est pratique pour du tour par tour.
- En mode élevé : le GPU est sollicité et le taux d'images par seconde tombe à 20-25 FPS dans les zones à forte densité.
Le principal problème ici est l'absence de MetalFX. Le jeu ne met à disposition que la version précédente du FSR, 1.0. Notre recommandation dans ce cas est de rester en définition native. Le FSR 1 détériore excessivement l'image pour que l'amélioration de la fluidité soit justifiable.
Pour conclure sur une note optimiste, un jeu un peu plus ancien tel que Rise of the Tomb Raider fonctionne à la perfection.
En 1200p, que vous utilisiez les paramètres « Moyen » ou « High », le jeu maintient constamment une moyenne entre 82 et 87 FPS. C'est extrêmement fluide et visuellement très soigné.
On constate ainsi de belles avancées pour la puce M5, cependant Apple devrait se concentrer davantage sur sa technologie MetalFX afin d'assurer une performance adéquate pour les jeux les plus exigeants en termes de qualité d'image. Actuellement, il est difficile de recommander l'activation en dessous du mode Qualité.
Toutefois, étant donné que chaque cœur intègre désormais des accélérateurs neuronaux, on pourrait supposer qu'Apple se prépare à introduire un MetalFX qui fonctionnerait avec de l'apprentissage automatique. Est-ce bientôt la fin de l'upscaling purement algorithmique ? On aspire à l'horizon 2025.
Actuellement, le ray tracing paraît encore difficile à réaliser en jeu complet, ou bien nécessite diverses optimisations des paramètres graphiques. D'après les performances actuellement observées, il serait nécessaire de réduire considérablement la qualité visuelle si vous souhaitez bénéficier du ray tracing. Cela ne semble pas être une bonne option pour renforcer l'immersion.
Pour les créateurs
Nos tests se sont concentrés sur deux logiciels emblématiques de la gamme Adobe : Photoshop et Premiere Pro. On se sert ici de l'instrument d'évaluation PugetBench, qui nous offre la possibilité de lancer une série de tâches extrêmement diversifiées, allant du traitement d'image accéléré par le processeur et le GPU, jusqu'aux opérations très intensives en matière de rendu.
Une fois de plus, on note des progrès significatifs pour les créatifs, avec des améliorations constatées entre 12 et 25% par rapport à la puce M4 Pro de l'année précédente (et donc plus encore par rapport au MacBook M4 standard, que nous n'avons pas évalué).
Comparativement à la puce M4 du Mac Mini (qui contient la même puce que le MacBook Pro M4, avec un système de refroidissement), les améliorations sont beaucoup plus considérables : près de 29% sur Photoshop et le double sur Premiere Pro (+105%).
Refroidissement et bruit
Un MacBook Pro peut rapidement devenir chaud. Au cours de nos tests, le processeur a pu atteindre une température de 100 degrés, tandis que celle du processeur graphique a été limitée à 84 degrés. C'est un peu plus que l'année précédente, mais nous demeurons dans une zone familière.
Il faut noter que le MacBook Pro est équipé d'un système de refroidissement actif, contrairement au MacBook Air qui repose sur un refroidissement passif. De cette manière, le modèle Pro est capable de solliciter davantage la puce sans réduire les fréquences pour maintenir une température adéquate.
Ces ventilateurs demeurent perceptibles à environ 35 dB en charge maximale, et approximativement 25 dB lors d'une utilisation standard. Nous maintenons donc un niveau de bruit tout à fait mesuré.
Nous allons plutôt nous concentrer sur la température de surface du MacBook Pro M5. Elle monte jusqu'à 43 degrés au centre du clavier lors de l'utilisation de charges importantes, tandis que le reste du châssis demeure à 30 degrés dans ces mêmes conditions. Il est parfaitement utilisable et à peine perceptible grâce à la fabrication entièrement en aluminium recyclé.
Autonomie
Avec la puce M5, Apple garantit une autonomie identique à celle de la puce M4. Même si elle est gravée avec une technique légèrement améliorée (N3P), l'excès de puissance épuise le bénéfice en termes d'efficacité. Cela permet à Apple de garantir une autonomie uniforme dans toutes les circonstances.
- Lors d'une navigation web classique, nous avons constaté près de 16 heures d’usage continu (luminosité de l’écran fixée à 50%).
- Dans une utilisation mixte combinant des tâches de bureau et certaines activités multimédias (comme le visionnage de vidéos, la visioconférence et des retouches), l'autonomie descend à 13 heures et 50 minutes.
- Finalement, lors de l'exécution de tâches intensives (photos, vidéos, 3D), l'autonomie descend à 6 heures.
Estimez une autonomie de 4 à 7 heures pour les applications gourmandes (y compris les jeux vidéo), mais largement plus pour un usage standard. Il est important de noter que le MacBook ne subit aucune perte de performance lorsqu'il n'est pas branché, toutefois, vous avez toujours la possibilité d'activer le mode éco pour économiser un peu de batterie.
À noter que la présence d’un adaptateur de charge (70W ou 96W) n’est plus assurée en Europe. Seul un câble USC-C vers MagSafe est désormais inclus dans la boite.
Notre avis sur L' Apple MacBook Pro 14 M5
Design 8/10
En 2025, on reste fidèle aux classiques avec un design éprouvé, bien qu'une légère cure d'amincissement ne serait pas de trop. Comme chaque année, l'encoche continue toutefois de nous paraître une erreur esthétique.
Écran / affichage 8/10
La puissance du MacBook Pro réside dans son écran Mini-LED 120 Hz, offrant un contraste impressionnant et une précision colorimétrique impeccable. Un atout de taille pour répondre aux exigences des professionnels et créatifs.
Connectique 8/10
Le nouvel appareil conserve la connectique exemplaire de l'ancien modèle, avec ses trois ports USB-C, son port HDMI et son lecteur de carte SD. En revanche, l'absence de Wi-Fi 7 en 2025 est un véritable faux pas, particulièrement pour un modèle haut de gamme. Peut-être cela sera-t-il réservé aux versions Pro et Max ?
Performances 8/10
Apple continue d’offrir des gains de performance significatifs sur l’ensemble des charges de travail, avec une attention particulière accordée au GPU. Toutefois, le secteur du jeu vidéo accuse encore un certain retard. Malgré cela, Apple Silicon demeure sans égal.
Autonomie 7/10
Des performances améliorées sans compromettre l’autonomie. C’est tout simplement idéal.
Logiciel 9/10
macOS 26 apporte en 2025 une refonte visuelle appréciable, accompagnée de nouvelles fonctionnalités axées sur la productivité, telles qu'un Spotlight repensé et un Centre de contrôle amélioré. Une avancée remarquable.
Note finale du test 9/10
On ne change pas une formule gagnante. Apple reste fidèle à ses bases avec ce MacBook Pro M5, tout en semblant préparer le terrain pour la prochaine refonte de la gamme attendue en 2026, d’après les rumeurs. On retrouve ainsi un ordinateur portable haut de gamme qui reste visuellement identique : même design éprouvé, même connectique, même écran, même confort de frappe.
C'est à l'intérieur que le MacBook Pro M5 impressionne avec une nette progression des performances dans tous les domaines : processeur (+12 à 15 %), GPU (+27 à 34 %) et même le SSD (+13 à 34 %). Les performances sont donc au rendez-vous, offrant une réponse idéale aux besoins des professionnels, notamment des créatifs. À noter également que ces performances restent accessibles en mode batterie.
Son écran demeure une véritable référence sur le marché, excelle en contraste, luminosité et précision des couleurs. L'expérience HDR sur un MacBook Pro surpasse largement celle de la concurrence. Un atout de taille qui pourrait bien me convaincre de troquer mon Air pour ce modèle.
Certains points négatifs méritent tout de même d'être relevés, comme l'absence de Wi-Fi 7, difficilement justifiable pour un ordinateur professionnel en 2025, ou encore des performances en jeu qui restent en retrait. On peut espérer que MetalFX intégrera des fonctionnalités liées à l'IA d'ici 2026.
Malgré cela, le MacBook Pro conserve son statut de référence parmi les ordinateurs portables professionnels, et ce, dans presque tous les aspects.
+ Points positifs du MacBook Pro 14 M5
- Performances toujours au top
- Un écran Mini-Led impressionnant
- Un SSD bien plus rapide
- Grande autonomie
- Qualité de construction
- Silence et chauffe maitrisé
- Points négatifs du MacBook Pro 14 M5
- Toujours cette encoche
- Pas de Wi-Fi 7 en 2025, sérieusement ?
- Performances en jeu encore limitées (mais en progrès)