Test du Smart Rice Cooker de Xiaomi : optez pour le riz connecté

Les cuiseurs de riz ont vu le jour au Japon en 1955, répondant à une nécessité basique. Dans un pays de plus en plus urbanisé où la cuisson traditionnelle au feu de bois n'est plus adaptée aux habitations modernes, parvenir à cuire le riz parfaitement est devenu une nécessité. Par la suite, ils se sont retrouvés en Corée, en Chine, en Thaïlande, évoluant au gré de l'urbanisation de ces nations. Ces dispositifs ne sont pas conçus pour réduire le temps de cuisson du riz. Ils garantissent principalement que la cuisson sera impeccable. C'est la promesse initiale du Xiaomi Smart Rice Cooker que nous évaluons ici. Nous avons peu de réserves sur les performances culinaires de cet appareil, la technologie est désormais parfaitement maîtrisée, mais quels sont les avantages de la connectivité ?

Design et fonctionnalités

Xiaomi a créé un produit esthétique, tout en blanc, aux contours adoucis et à la surface plane. Les cuiseurs à riz ne sont guère des exemples d'esthétisme. Il faut cependant reconnaître que Xiaomi a réussi à créer ici un appareil raffiné, dont l'écran et les boutons rétroéclairés accentuent le caractère moderne des contours.

L'écran montre principalement le temps qui reste pour la cuisson, ainsi que la durée de maintien à température. Les boutons qui l'entourent réagissent efficacement à des pressions intenses.

Ils offrent un accès complet à toutes les fonctionnalités de l'application. Cependant, le réglage des différents types de riz se fait dans l'application, comme nous le démontrerons plus tard.

Le couvercle comporte un dispositif d'évacuation de vapeur. Il peut être nécessaire de retirer le couvercle en plastique pour nettoyer l'ouverture qui se trouve en dessous. L'accès à la cuve antiadhésive, au panier vapeur de couleur blanche, aux deux grandes cuillères en plastique et au bol doseur s'effectue dès l'ouverture de l'appareil.

Le récipient n'est pas fabriqué en Téflon. Néanmoins, elle fait appel à une surface antiadhésive dont la composition est en majeur partie en aluminium. Quant aux autres accessoires, ils sont d'une qualité acceptable, sans plus.

Application Xiaomi Home

L'installation de l'application Xiaomi Home est nécessaire pour utiliser les fonctionnalités connectées du Xiaomi Smart Rice Cooker.

Une fois cette étape terminée, rendez-vous sur la page d'accueil et cliquez simplement sur l'icône du cuiseur à riz. Une page avec un affichage minimaliste apparaît alors, et Xiaomi se concentre sur l'essentiel. Avant de commencer la cuisson, vous devez d'abord activer ou désactiver la fonction de maintien au chaud automatique et définir sa durée maximale.

Ensuite arrive l'élément crucial, celui qui distingue ce cuiseur à riz de la plupart de ses concurrents. Effectivement, vous avez la possibilité de sélectionner parmi 11 variétés de riz distinctes, cependant, il est important de noter que ce ne sont que des espèces asiatiques. Cependant, une brève recherche sur le web peut permettre de trouver des substituts de riz africains ou européens, par exemple.

Finalement, selon le type de riz choisi, vous avez la possibilité de peaufiner la cuisson en optant pour l'option « al dente », par exemple. Une fois cela fait, vous laissez l'appareil déterminer automatiquement la durée de cuisson. On peut le personnaliser, mais ne prenez pas cette décision à la légère. Effectivement, les temps automatiques donnent un résultat optimal, donc à vos risques et périls.

Vous devez alors décider si vous voulez commencer la cuisson tout de suite ou en utilisant une minuterie. Il est aussi important de considérer les automatisations envisageables. Il convient de noter qu'en plus du riz, ce produit permet également la préparation d'un Congee (un porridge de riz lisse et crémeux). C'est principalement spécifique à l'Asie, mais si vos goûts culinaires asiatiques vous mènent là-bas, vous êtes prêts.

Entretien

Ce cuiseur à riz est vraiment simple d'utilisation au quotidien. Effectivement, la cuve facilite un nettoyage aisé à l'éponge, même si des ingrédients tels que des oignons se sont fixés avant de réaliser un risotto. Veuillez noter que la marque recommande de ne pas laver la cuve et les accessoires au lave-vaisselle.

En réalité, deux espaces seulement requièrent une certaine attention. Il est possible que des restes de nourriture se déposent régulièrement sur les bords de la cuve. N'hésitez pas à faire un petit nettoyage avec une éponge après chaque utilisation.

Ensuite, il y a l'évacuation de la vapeur d'eau. Il est possible, surtout lors de la cuisson de grandes quantités de riz, que l'apparition d'une mousse blanche se produise. En pratique, cela ne pose pas de souci majeur, mais pourrait laisser de légères marques, surtout si vous ne lavez pas correctement le riz avant.

En usage quotidien

Avec ce cuiseur à riz intelligent de Xiaomi, il n'a jamais été aussi facile de cuire du riz à la perfection. Une fois que vous avez choisi le type de riz dans l'application, il ne vous restera plus qu'à mettre la main à la pâte, et cela se fera rapidement. Un récipient de mesure est fourni avec le cuiseur. Cela représente en gros une portion « adéquate » pour un adulte. Si c'est trop pour vous, diminuez un peu la quantité.

Puis, ajoutez le riz dans le récipient de cuisson. À l'intérieur, deux marques distinctes sont visibles : la première pour le riz et la seconde pour le congee. Dans les deux situations, il est nécessaire de remplir le récipient d'eau jusqu'à atteindre la marque correspondant au nombre de doses de riz.

Nous avons expérimenté avec diverses sortes de riz : le thaïlandais, bien entendu, mais aussi le japonais gluant, le riz long chinois et l'italien qui ne se colle pas, sans oublier un riz aromatisé au bambou et du riz à risotto. Dans toutes les circonstances, les résultats ont été irréprochables et nettement plus sûrs qu'une cuisson à la casserole.

Cependant, cela ne surprend pas, la technologie des cuiseurs à riz est désormais bien établie. Nous avons tenté de gérer du riz qui ne colle pas, tel que le basmati ou le riz long, comme s'il s'agissait de riz gluant. Il est indéniable que, bien que cela puisse parfois être subtil, la distinction entre les différentes sortes de riz ne repose pas seulement sur des apparences.

Par la suite, nous avons entrepris de préparer un risotto au chorizo. Nous avons donc mis la casserole en mode Riz et commencé la cuisson pendant que nous faisions dorer les oignons et le chorizo. Ensuite, nous avons incorporé le riz et l'eau, puis bien mélangé à l'aide de la spatule en plastique du cuiseur. Une fois le résultat obtenu, nous avons démarré la cuisson en choisissant l'option « riz gluant ».

Deux alternatives se sont alors présentées : soit laisser la cuisson se poursuivre sans intervention, soit opter pour la méthode plus classique et remuer le riz régulièrement, tout en incorporant une petite quantité de bouillon au cours de la cuisson. Il suffit simplement de garder à l'esprit que la quantité totale d'eau ne doit pas excéder la mesure requise. Dans le premier scénario, le résultat est surprenamment bon, bien qu'il faille un mélange approprié avant de servir pour obtenir une texture crémeuse. L'approche conventionnelle continue d'être la plus performante et procure une texture légèrement plus douce.