Le système anti-triche de Battlefield 6 est implacable, voici les statistiques révélatrices.

Dec 03, 2025Par Conseil Direct
Conseil Direct

EA met à jour son système anti-triche presque deux mois après le déploiement de Battlefield 6. Et les statistiques sont très prometteuses.

La triche est sans aucun doute le fléau des jeux compétitifs multijoueur. Nous avons l'habitude de diffuser les diverses initiatives des studios visant à chasser les tricheurs des serveurs, en particulier les actions menées par Activision dans le très prisé mode Warzone de Call of Duty.
 
Toutefois, 2025 est l'année de Battlefield 6, qui a conquis la position du jeu de tir militaire le plus en vogue, surpassant ainsi le peu apprécié Call of Duty : Black Ops 7. Avant son lancement, EA avait abondamment communiqué sur les mesures qu'elle avait mises en œuvre pour contrer les tricheurs. Tout comme de nombreux autres jeux, celui-ci exige l'activation des caractéristiques de sécurité TPM 2.0 et du SecureBoot.

Aujourd'hui, presque deux mois après le lancement du jeu, EA fait le point sur l'efficacité de son système de triche, EA Javelin, avec des chiffres à l'appui.

98% des parties de Battlefield 6 se déroulent sans tricheurs.

L'équipe de lutte contre la triche d'EA se sert d'un nouvel indicateur principal, en complément du nombre de joueurs bannis pour tricherie : le taux d'infection des parties, également appelé Match Infection Rate (MIR). Ce taux révèle la probabilité qu'un joueur rencontre un tricheur lors d'une partie.

Durant la semaine de lancement, 98% des parties en ligne étaient exemptes de tricherie, ce qui entraîne logiquement un MIR d'à peine 2%. Durant la phase bêta ouverte, EA Javelin a contrecarré plus de 1,2 million de tentatives de tricherie (dont 367 000 uniquement lors du week-end de lancement), atteignant un total de 2,39 millions depuis le début. On ne fait pas référence à des joueurs interdits ici, mais à des tentatives stoppées par le dispositif anti-fraude de Battlefield 6.

EA vérifie actuellement 190 programmes, fournisseurs ou distributeurs de triche. Parmi eux, 183 sont soit hors d'usage ou en arrêt d'activité, soit signalés pour leur détection par le studio.

Il est encourageant de constater que la communauté des fraudeurs a été perturbée avec succès. Toutefois, nous sommes conscients que les individus malintentionnés persisteront à mettre à l'épreuve nos protections et à tenter de nouvelles approches pour les déjouer. Nous gardons un œil constant sur ces menaces émergentes et sommes préparés à intervenir, cependant, ces premiers résultats démontrent que notre approche de défense multicouche fournit aux joueurs l'expérience équitable qu'ils méritent.

Lors de cette évaluation, EA fait le point sur les diverses initiatives qui ont conduit à l'obtention de ces résultats.

Il existe plusieurs axes d'amélioration pour Battlefield 6.

L'article d'EA souligne que l'activation de SecureBoot est toujours une exigence pour jouer à Battlefield 6 sur PC. À l'instar d'Activision avant le lancement de Call of Duty : Black Ops 7, l'éditeur a largement discuté de cette exigence tout en soutenant les joueurs dans sa mise en œuvre. Le jeu exige également d'autres mesures de sécurité telles que le TPM, le VBS (isolation du noyau) ou encore HVCI (intégrité de la mémoire).

Image Battlefield 6

EA Javelin va considérablement s'améliorer, tant du côté du client que du serveur, pour détecter la tricherie aussi rapidement que possible sur les serveurs. Le studio, qui travaille en partenariat avec Sony et Microsoft pour interdire ces dispositifs, cible également les détenteurs d'équipements procurant un avantage, tels que Cronus ou XIM.

C'est le prix du succès que de nombreux autres studios ont dû payer, cependant EA semble miser gros sur ces divers dispositifs de protection. Toutefois, quelques joueurs demeurent toujours exclus : seules 1,5% des personnes sur PC ne parviennent pas à activer le SecureBoot pour jouer en ligne à Battlefield 6.