Qui est UMA ? Le robot européen en développement qui aspire à concurrencer Tesla et Xpeng.
L'entreprise UMA a vu le jour à Paris, avec pour unique mission de concevoir un robot humanoïde européen capable de rivaliser avec les grandes entreprises américaines et chinoises.
Laissez de côté ChatGPT et Gemini, le nouvel enjeu crucial dans le secteur de l'IA est la robotique humanoïde. En quelques mois, les avancées ont été considérables et compte tenu des fonds investis dans le domaine, le meilleur paraît encore à l'horizon.
En Chine, Xiaomi a dévoilé son CyberOne, tandis que le robot Xpeng, dont les mouvements déjà époustouflants de réalisme ont particulièrement attiré l'attention, a fait une grande impression.
À l'autre bout du monde, les États-Unis se préparent également, notamment avec Optimus, le premier robot de Tesla.
Et pour ce qui est de l'Europe ? Pour l'instant, aucun mastodonte ne semble attirer l'attention des médias avec une offre aussi tentante. Cependant, l'Europe ne souhaite pas être à la traîne dans cette nouvelle compétition. C'est l'essence même de l'entreprise UMA, acronyme pour Universal Mechanical Assistant, établie à Paris en septembre 2025. Et il existe des motifs d’optimisme.
Une multitude de prodiges en intelligence artificielle.
Actuellement, UMA se présente sous la forme d'un site internet, d'une entreprise et de comptes sur Twitter et Linkedin. Cependant, les appellations liées au projet reflètent une grande ambition.

Parmi les nombreux noms présents, on note la présence de Rémi Cadene, le directeur général d'UMA, et Simon Alibert, le directeur technique, tous deux issus de Hugging Face, la plateforme leader en matière d'IA générative à l'échelle mondiale. Ils ont collaboré avec Pierre Sermanet, qui a précédemment travaillé chez Google DeepMind et Google Brain.
On trouve également des noms prestigieux parmi les investisseurs de la startup : On peut citer Xavier Niel, Guillaume Lample de Mistral AI, Jay Chong, ancien dirigeant d'Intel et Samsung, ainsi que Yann LeCun, qui dirige l'IA chez Meta.

Désormais, cette charmante collection de CV doit réussir à concrétiser l'idée d'un robot humanoïde conçu en Europe. La puissance industrielle chinoise et américaine est déjà en action pour saturer le marché dès la phase de conception élaborée.
Un défi industriel
L'industrie automobile est le berceau de la robotique humanoïde. Tesla, Xpeng et Xiaomi, les acteurs majeurs de la robotique humanoïde, ont initialement été impliqués dans la conception de voitures électriques. Il est probable que le futur robot d'Apple se base sur les travaux antérieurs réalisés pour l'Apple Car.
Pour ces entreprises, le projet représente certainement une progression tant dans le domaine de la mécanique que dans l'étude de l'intelligence artificielle, en particulier en ce qui concerne la conduite autonome.
Reprendre une startup comme le fait Uma constitue donc un défi considérable face à des fabricants déjà habitués à produire des automobiles dans leurs usines.
L'entreprise prévoit de démarrer plusieurs initiatives pilotes dès 2026. Il reste à déterminer si un fabricant de voitures européen pourrait également participer au projet.